Accéder au contenu principal
La Minute Histoire du Professeur Le Bars !
Avec la carte postale d’aujourd’hui, nous redescendons gentiment vers la mer. Si les parisiens descendent en Bretagne, nous pouvons nous targuer, eu égard à la topographie vallonnée de la ville, de descendre à la mer. Qu’il est bon, parfois, de rappeler aux habitants du centre ville, de Robien ou encore des Villages que notre vieille Cité est une commune littorale. Il est vrai que, nonobstant le célèbre Valais, les plages ne sont pas légions sur notre côte. C’est d’ailleurs certainement pour cela que nous trouvons beaucoup moins de traces de romains qu’en Italie. La lutte de Rome contre les Barbares est bien loin derrière nous lorsque cette photo est prise un beau mardi de juillet vers 17h30 (sans doute le 14 si l’on se fie au drapeau qui flotte malgré l’absence d’eau). Pudiquement intitulée « Le Phare à marée basse », elle reste néanmoins un témoignage des heures les plus sombres de la région. En effet, en ces temps où le topinambour coûtait nettement moins cher que le tofu, une bouche en plus, voire quatre ou cinq, à nourrir n’était tout simplement pas tenable. Afin de pallier le manque, on emmenait le surplus, sous prétexte de promenade, à marée basse et on détournait leur attention en mettant de petits bateaux à disposition afin de pouvoir s’éclipser discrètement pendant leurs jeux. Nous pouvons voir ici, à côté du phare, Alexandrine déposant ses bouches en trop… La Nature se chargeait de charrier les restes en attendant la marée suivante. Il est vrai qu’aucun empereur romain n’eut imaginé ce principe, la Méditerranée étant, elle, privée du phénomène !
Pour laisser derrière nous les effusions de sang Antiques et la barbarie côtière, nous terminerons en notant que bien avant le renouveau des fusions de communes, l’éditeur de la carte, en avance sur son temps, décida de situer l’action à Saint-Brieuc-Légué alors que nous sommes côté Plérin…
Fallait être couillu !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

  La Minute Histoire du Professeur Le Bars ! En cette avant-veille de nativité, il semblait important de remuer un peu le couteau dans la plaie pour tous ceux qui pensaient se faire la messe de Noël peinard à la cathédrale Saint-Etienne. Fermée tout récemment pour travaux, relativiser serait de bonne augure eu égard au sort réservé à la sus-nommée par le duc de Bretagne Jean de Montfort et ses potes Anglais qui cassèrent tout en 1375. Maintenant, on est en droit de s’inquiéter de l’accueil que vont réserver les paroissiens de Saint-Michel aux exilés de Saint-Etienne : sur les rangs du fond ou sur la rangée de gauche ?… Réponse le 24 décembre à 21h30 ! Puisque nous sommes cernés par les Saints, revenons rapidement sur le parcours de notre Saint-Papa à tous, Brieuc ! ou Briec, ou Brieg, ou Brioc, enfin bref, le Saint Patron des Brioches… Laissant derrière lui le Pays de la Gale (ou de Galles), il débarque presque par erreur avec une poignée de ses comparses moines sur les rives
La Minute Histoire du Professeur Le Bars ! Comme vous l'avez constatez, le rendez-vous cartophile de vendredi n'a pas eu lieu. Fête oblige, le Professeur Le Bars s'est exceptionnellement octroyé deux jours de vacances entre la poire et le fromage. N'ayant à cœur que le bonheur de ses ouailles, et loin de vouloir concurrencer ses homologues de l’Éducation Nationale, il a décidé de vous servir une toute dernière Minute avant de vous laisser profiter des autres dernières de l'année en famille, avec des amis ou encore avec un « je ne sais qui, je ne sais quoi » ! La dernière carte postale de 2017, datant de bien avant 1936 et en guise de Meilleurs Voeux, sera un hommage à toutes ces personnes qui, depuis quelques années, se font fort d'aller tremper leurs corps transis de froid dans les eaux non moins froides de la baie le 31 Décembre. Vous vous demandez sans doute pourquoi le dernier et pas le premier de l'année ? Nous ne nous aventurerons pas
La minute Histoire du Professeur Le Bars ! Cette photo, prise sur le vif au début du 20è, montre les tous premiers visionnaires qui commencèrent à installer le marché de Saint-Brieuc sur la Place de la Résistance alors qu'elle ne s'appelait encore pas du tout comme ça... Fallait être couillu !