La
Minute Histoire du Professeur Le Bars !
En pleine période de Soldes marchandes et postales, il semblait judicieux de revenir sur le bel édifice qui trône sur l’ancienne Place du Théâtre. Si la Grande Guerre se passa souvent dans la boue, il faut savoir que cette place fut d’abord un beau marécage. On notera sur la carte postale que le sous-sol de la poste est semi-enterré. Sachez que l’audace ira encore bien plus loin un siècle plus tard puisque s’ouvrira dans la petite rue de derrière une Cave au rez-de-chaussée. Sans doute la crainte d’une remonté du vieux marécages ?... Mais revenons à notre bâtiment ! Construit par l’architecte Louis Bourgin entre 1908 et 1910, le fronton, lui, fut réalisé par les frères Le Goff qui tombèrent au front cinq ans plus tard aux côtés de l’arrière grand-père de votre serviteur, le Professeur. N’étant pas très doué en architecture, on se contentera de dire que le style est réellement comme ce qui devait se faire à l’époque un peu partout et que l’auteur, tel un clin d’oeil franc-maçonnique au département, y pratiqua 22 ouvertures sur les premier et deuxième étages. Cette période étant un peu trouble en terme de séparation de l’Eglise et de l’État, on peut aller plus loin dans l’analyse en notant que le rez-de-sous-sol devait représenter l’enfer. En ce qui concerne le grenier, il est bien évident qu’il représentait le Paradis puisque fut arrêté de justesse la construction d'un clocher, ici présent mais disparu depuis, qui ne collait pas du tout avec les velléités administratives de l’époque.
Pour terminer, on remarquera que, hormis quelques charrettes et animaux tolérés à la faveur d’un marché, les personnes de l’époque envahissaient la place de leurs pieds sabotés. Ils voulaient déjà la maintenir piétonne alors même que l’idée de la (re)vider de ses voitures n’avait pas été encore émise par la municipalité actuelle…
Fallait être couillu !
En pleine période de Soldes marchandes et postales, il semblait judicieux de revenir sur le bel édifice qui trône sur l’ancienne Place du Théâtre. Si la Grande Guerre se passa souvent dans la boue, il faut savoir que cette place fut d’abord un beau marécage. On notera sur la carte postale que le sous-sol de la poste est semi-enterré. Sachez que l’audace ira encore bien plus loin un siècle plus tard puisque s’ouvrira dans la petite rue de derrière une Cave au rez-de-chaussée. Sans doute la crainte d’une remonté du vieux marécages ?... Mais revenons à notre bâtiment ! Construit par l’architecte Louis Bourgin entre 1908 et 1910, le fronton, lui, fut réalisé par les frères Le Goff qui tombèrent au front cinq ans plus tard aux côtés de l’arrière grand-père de votre serviteur, le Professeur. N’étant pas très doué en architecture, on se contentera de dire que le style est réellement comme ce qui devait se faire à l’époque un peu partout et que l’auteur, tel un clin d’oeil franc-maçonnique au département, y pratiqua 22 ouvertures sur les premier et deuxième étages. Cette période étant un peu trouble en terme de séparation de l’Eglise et de l’État, on peut aller plus loin dans l’analyse en notant que le rez-de-sous-sol devait représenter l’enfer. En ce qui concerne le grenier, il est bien évident qu’il représentait le Paradis puisque fut arrêté de justesse la construction d'un clocher, ici présent mais disparu depuis, qui ne collait pas du tout avec les velléités administratives de l’époque.
Pour terminer, on remarquera que, hormis quelques charrettes et animaux tolérés à la faveur d’un marché, les personnes de l’époque envahissaient la place de leurs pieds sabotés. Ils voulaient déjà la maintenir piétonne alors même que l’idée de la (re)vider de ses voitures n’avait pas été encore émise par la municipalité actuelle…
Fallait être couillu !
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